Une légende raconte qu’au IXe siècle, un éleveur de chèvre nommé de Kaldi regarda son troupeau manger des feuilles d’un arbre étrange et a remarqué que son troupeau était alors resté super éveillé toute la nuit, plein d’énergie. Il l’a dit à un groupe de moines qui a réalisé qu’ils pouvaient brasser les baies dans une boisson chaude pour les garder éveillés pour les prières.
« Deux milliards de tasses de café consommées dans le monde par jour »
Le caféier a aussi besoin d’humidité pour développer une belle cerise bien rouge (Les grains que vous infusez sont en fait les graines torréfiées d’un fruit, que l’on appelle une cerise de café. Selon la US National Coffee Association (NCA), il n’y a qu’une seule graine ovale, la myrtille, dans environ 5% du café dans le monde. Elle est aussi connue en espagnol sous le nom de caracolillo (« petit escargot »).)
C’est pourquoi on le trouve dans les pays chauds et à une altitude comprise entre 600m et 2000m.
Bien que les plantations de café soient souvent imaginées comme des immenses domaines de mono production comme au Brésil, 70% de la production mondiale vient de fermes de moins de dix hectares, le plus souvent même en dessous de cinq hectares.
Ce sont des parcelles morcelées sur lesquelles le café est associé à des cultures vivrières comme le maïs, le manioc ou la banane plantain.
Cette culture traditionnelle est généralement respectueuse de l’environnement, en particulier parce que ce mode de culture nécessite peu de pesticides et d’engrais chimiques. Enfin, rarement mécanisée, la cueillette requiert un temps de main d’œuvre important ce qui fournit du travail à un très grand nombre de personnes.
Il existe deux types de grains de café. L’arabica est issu des plants de café originaux découverts en Ethiopie. Ces arbustes produisent un café fin, doux et aromatique qui est plus cher et représente environ 70% de la production mondiale.
Le robusta est légèrement plus amer et contient deux fois plus de caféine. Ce type de haricot est principalement utilisé dans les mélanges et pour les cafés instantanés. Il est cultivé en Afrique centrale et occidentale, dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie et au Vietnam, et au Brésil.
Le café est arrivé au Burundi dans les années 20 pendant la colonisation Belge, et à partir de 1933 chaque fermier devait cultiver au moins 50 caféiers. Lorsque le Burundi est devenu indépendant en 1962, la production du café a fortement été privatisée. Cette tendance s’est inversée en 1972 avec le changement de gouvernement, mais depuis 1991 la tendance s’inverse à nouveau et les cultures de café se privatisent dans tout le pays.
De tous les pays producteurs de café, l’Éthiopie est probablement le plus fascinant car reconnu comme le lieu de naissance du café. Mais cette fascination ne vient pas seulement de cela, les cafés d’Éthiopie sont uniques en leur genre et étonnants, mais aussi pleins de mystère. Ces cafés uniques aux arômes de fleurs et de fruits ont ouvert les yeux de beaucoup de professionnels du café sur la diversité gustative que l’on peut trouver dans le café.
Bien qu’il soit le voisin direct de l’Éthiopie qui est considérée comme le berceau du café, le Kenya a commencé la production de café relativement tard. Les premières traces de caféiers dans le pays datent de 1893 lorsque des missionnaires Français ont importé des caféiers depuis l’île de la Réunion.
Initialement le café était produit dans des larges propriétés sous les règles coloniales Britanniques et les récoltes vendues à Londres. En 1933 la loi du « Coffee Act » est passée établissant un Conseil du Café Kenyan et ramenant la vente du café au Kenya.
En 1934 un système de ventes aux enchères est établi et il est toujours en place aujourd’hui. Une année plus tard des protocoles sont créés pour noter les cafés afin d’en améliorer la qualité sur le long terme. Ce système est lui aussi toujours en place et il a porté ses fruits.
L’histoire orale raconte que le café est arrivé en Tanzanie depuis l’Ethiopie au 16e siècle. Amené par la tribu des « Haya » et connu comme le « café haya » c’était probablement une variété de Robusta.
Il fait partie fortement depuis cela de la culture Tanzanienne.
La cerise était bouillie puis fumée au feu de bois pendant plusieurs jours afin d’être mâchée au lieu d’être infusée.
C’est sous la domination coloniale Allemande que le café est devenu une culture de rapport.
La culture du café s’est depuis étendue à plusieurs régions du pays malgré l’opposition des Haya. Aujourd’hui la région du Kilimandjaro est connue pour ses cafés fins.
Dans les années 50 des missionnaires introduisent en Zambie des plants de Bourbon importés du Kenya et de Tanzanie. La culture du café a décollé à la fin des années 70 grâce à l’assistance de la Banque Mondiale.
« L’Afrique 6ème producteur mondial de café »
Comme le baril est l’unité de production du pétrole, le sac est celle du café. Il contient 60 kilos de grains verts. Chaque pays produit plusieurs milliers voire millions de sac par année, ce qui fait de l’Afrique le sixième producteur mondial de café der dans le monde ou encore le Vietnam (2).
L’Ethiopie, un pays qui se distingue par ses traditions séculaires de consommation et de production de café renforce sa position sur ce créneau. Premier producteur de café d’Afrique, le pays de Sahle-Work Zewde devrait exporter 4 millions de sacs de 60 kg de café en 2020.
Par exemple, pour l’année 2013, le Burundi, produisait 167 000 sacs de 60kg. L’Ethiopie 6 600 000 sacs de 60kg, Le Kenya 850 000 sacs de 60kg, Le Malawi 30 000 sacs de 60kg, le Rwanda 300 000 sacs de 60kg, la Tanzanie 750 000 sacs de 60kg et enfin la Zamb
Ainsi, au fil des années, les pays ont maintenu leurs traditions populaires autour du café, et ont amélioré leurs rendements et augmenté les superficies dédiées à la culture de cette denrée.
Notes et références :
- latelierducafé.com (consulté en février 2019)
- com (octobre 2019)
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